1. |
VILE VILLE
03:54
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VILE VILLE
PAROLES ET MUSIQUE : Johanne Gabriel
Tu voudrais prendre le temps de sortir de ta tanière
sans qu'on t'dise qu'est ce qu'il te prend
sans qu'on te juge, sans qu'on te vénère
Tu voudrais prendre le temps de t'offrir de mille manières
sans souffrir, t'ouvrir vraiment,
à cet autre que tu espères
Mais pour ça tu n'as pas le temps y a la ville qui t'prend ton air
cette immonde qui suce ton sang qui t’attrape par derrière
c'est elle c'est ce vide
comblé par des gens imbéciles
qui t'enlève, qui te suicide
qui te dévore ton cœur fragile
quand tu menace, de tout quitter pour faire ta place
matez là tous les matadors
te créer ton île aux trésors en exil de ta ville
Mais pour ça tu n'as pas le temps y a la ville et ses misères
cette machine décidément
de toi n'en a rien à faire
car c'est elle qui te vide
faudrait surtout pas que tu brille
elle se délecte de tes rides
elle te fait chienne à ses chevilles
quand tu menace, de tout quitter pour faire ta place
matez là tous les matadors
qui des 2 sera le plus mort, le plus vil de la ville
Tu voudrais prendre le temps d'colorier les âmes en peine
respirer profondément
sans ton masque à oxygène
Tu voudrais prendre le temps les pieds nus sur la falaise
te sentir enfin vivante
te sentir enfin balèze
Mais, mais pour ça tu n'as pas le temps le troupeau te pousse derrière
t'fais courir et tu te mens
de ton âme jusqu'à ta chair
Tu t'sens vaine, inutile
tu décomptes tes heures qui défilent
t'es toute seule au bord d'la ligne
sans tes prières qu'on assassine
tu d'viens conne, t'es hostile
bétonne ton cœur pour être tranquille
Matez là tous les matadors
dans l'arène qui c'est le plus fort c'est ton pire ennemi
Mais pour ça tu n'as pas le temps
ton boulot te laisse pas faire
ta famille c'est pas comme avant
faut du fric et des frontières
faut du sexe, de l'ennui faut surtout pas que tu t'imagine
faut t'bousculer, faut faire du bruit faut t'rendre vile dans ta ville
Car c'est elle la sinistre
son président et ses ministres comme tous ces putains de matadors
te saignent en noir en rouge et or
dans l'abime de ta ville
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2. |
L'APPEL DES SIRÈNES
03:16
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L APPEL DES SIRENES
Paroles et Musique Johanne GABRIEL
Comme des enfants pas sages,
comme des oiseaux de passage
Courir en plein la lumiere
pour oublier l'éphémère
Déduire de la côte de l'homme
la somme de ce que nous sommes
Des Anges qui doivent assumer
La mère le Père l'enfant qui n'veut pas dev'nir grand
Quand la chair de la chair se perd
Ça prouve qu'il est grand temps
REFRAIN
D'ouvrir ses ailes à l'appel des sirènes qui chantent
Dire je t'aime à tous ceux que tu aime et chante
Avant qu'ils te manquent
La vie est belle à l'appel des sirènes qui chantent
Ouvre tes ailes à l'appel des sirènes qui chantent
Comme des Lions en cage
qui rêvent d'écrire des pages
Sur des forêts africaines
qu'ils portent dans leurs gênes
Déduire des métronomes
la musique que nous sommes
Des Anges qui doivent assumer
Les haines, les peines, les gens qui se battent corps à corps
Quand la chaine de la chaine se traine
Lui tendre une main plutôt que mordre et
REFRAIN
ouvrir ses ailes à l'appel des sirènes qui chantent
Lui dire je t'aime allez viens je t'emmène on tente de s'tirer d'la planque La vie est belle à l'abri des sirènes qui chantent
Ouvrir ses ailes à l'appel des sirènes qui chantent
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3. |
IL Y A
03:39
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IL Y A
Paroles et Musique Johanne GABRIEL
Il y a un café qui t'réveille,
il ya cette cuite de la veille
Il y a des comment des pour qui des pourquoi
tu te lève sans plaisir il fait froid, si froid
Il y a du mouron à se faire
quand tu vois que ta gueule ne reflète pas de joie
Pas de 2 pas de dans pas d'éclat,
et tout ca parce que tu ne le veux pas, bêtement pas
Il y a des prénoms à la chaine
dans ces draps qui épongeaient tes peines
Autrefois quand ta main dans la sienne posée là,
rythmait tous tes soleils, mais voilà autrefois
Il y a que t'es seule à ta fenêtre,
il n'y a personne pour te t'nir tête
Mais des fois t'aimerai bien qu'on te colle pas que ça,
qu'on te bricole des je t'aime à tout va, pas qu'une fois
Il y a cette valse dans ta tête,
il y a plein de monde à la fête
Mais une valse c'est à deux que ça s'danse et toi t'es là,
à rythmer la cadence d'un seul pas seule dans tes choix
Il y a cette valse dans ta tête,
il y a l'autre qui te soulève
Ouvre toi, décanille tes tortures dans ses bras,
que meure cette imposture cette fois, et danse il n'est jamais trop tard
Il y a cette valse à deux têtes qui annule tous les peut être
Les pour qui les comment les pourquoi tout ça devient égal
Ouvre toi y a l'orchestre qui est là, pour le bal qui n'attend plus que toi Pour jouer des beaux temps, des superbes des demain c'est toi
Il n'est jamais trop tard
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4. |
JE VOUDRAIS
04:36
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JE VOUDRAIS
PAROLES ET MUSIQUE : Johanne Gabriel
Laisser partir laisser s'en aller
sans même savoir pourquoi parfois se dire au revoir sur le palier
laisser partir laisser s'en aller ramasser son mouchoir et là
n'pas voir les larmes sur le plancher
y aura plus d'été y aura plus de tête à tête
plus d'étoiles, plus de fête... c'est bête
oooo ouh ooooo
REFRAIN
Je voudrais changer
le temps s'arrêter
mettre de côté
mes ombres et vagues à l'âme pour toi et te rattraper ne plus t'lâcher
Je voudrais t'aimer
nos corps enlacés
envoyer valser
nos putains d'mélodrames pour toi je veux t'envoler, jeter les clés
Je voudrais changer
tous ces mois passés
mettre de côté
nos guerres nos états d'âmes pour toi et te rattraper ne plus t'lâcher
je voudrais t'aimer
et nous retrouver
tout recommencer
baisser enfin les armes pour toi, ne plus se blesser, ne plus s'quitter
Sans rien dire, sans savoir où aller
partir même sans savoir pourquoi on en est là sur le palier
sans rien dire sans savoir où aller finir là notre histoire
et croire qu'c'est mieux chez l'voisin d'à côté
Pardonner c'est dur pour nos égos qui s'entêtent
quand l'orgueil est prophète... c'est bête...
ooooh ooo oooooh
REFRAIN
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5. |
CHEYENNE
04:11
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CHEYENNE
Paroles et Musique Johanne GABRIEL
On la chasse souvent, comme les chevaux noirs de la plaine
Les cow boys séduisants en veulent à son corps de Cheyenne
Elle a l'allure d'un pur sang les cow boys en perdent haleine
Elle est libre comme le vent comme les chevaux noirs de la plaine
Mais ce n'est pas une proie facile
'est une Cheyenne indocile
Elle choisit de tirer au sort celui qui possédera son corps
Si l'un pique son cœur au vif, celui là deviendra shérif
Si l'un blesse son cœur trop fort celui là deviendra bien mort
On la chasse souvent, comme les chevaux noirs de la plaine
Les cow boys séduisant en veulent à son corps de cheyenne
elle tire jamais à blanc, il faut qu'les cow boys comprennent
Qu'il n'y a aucune chance qu'ils l'obtiennent
comme tous les chevaux noirs de la plaine
Je regardais sagement tous les chevaux noirs de la plaine
Elle s'est planté devant et m'a fixé la cheyenne
J'ai souri naivement mais j'entendais les sirènes
Mon cœur battait violent comme les chevaux noirs de la plaine
Alors sous les yeux imbéciles de cowboys devenus hostiles
Elle m'a plaqué contre les barrières de tous mes amours solitaires
M'a embrassé comme si le sort s'était jeté sur nos 2 corps
J'ai prié pour que rien ne freine ses lèvres posées sur les miennes
On la chasse souvent comme les chevaux noirs de la plaine
Il paraît évident qu'personne n'a comprit la cheyenne
Elle a suivi le vent, ce qui coulait dans ses veines
Car libérée quoi qu'il advienne
comme tous les chevaux noirs de la plaine
Mais comme le font souvent tous les chevaux noirs de la plaine
Elle s'est cabrée méchant, sentant son cœur prit aux chaines
Pour elle c 'était trop grand trop d'inconnu, la cheyenne
M'a planté seule devant tous les chevaux noirs de la plaine
Et tous ces cowboys imbéciles m'ont rit au nez c'était facile
Bousculée car ils étaient forts de leur orgueil blessé à mort
Mon cœur a mordu la poussière car j'ai bien voulu m'laisser faire
C'est gravé ça fait mal au corps mais depuis j'y retourne encore
Je regarde souvent tous les chevaux noirs de la plaine
Je vois de temps en temps ma belle farouche cheyenne
Elle me sourit je sens que si je reste aux barrieres
C'est elle qui reviendra je l'espère
comme tous les chevaux noirs de la plaine
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6. |
L'ASSASSINE
03:21
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L ASSASSINE
Paroles et Musique Johanne GABRIEL
De nos âmes errantes fardées de fantômes qui hantent
Comment tracer une route qui élève coûte que coûte
Sans faillir, sans trahir
Être prise en otage de sensations qui dégagent
Un putain d'air de liberté mais comment bien s'oxygéner
Sans rougir, sans faiblir
Pour toi qui rêvait d'impossibles,
de sentiments presque imbéciles
Imagine
Comment me sentir invincible
quand je te donne ce pouvoir terrible
Qui me mine
De par mon âme qui chante des chansons bêtes et méchantes
Qui voudraient plus ou moins dire, pour nous deux c'est quoi le pire C'est partir, ou souffrir
Pour toi c'est l'avantage de fermer ton coquillage,
Pour moi c'est improviser en fonction de ma liberté
Sans gémir, sans rien dire
Pour moi qui rêvait de possibles,
de sentiments indescriptibles
Imagine
Comment courir jusqu'à la cible
sans vivre de moments trop pénibles
Assassine
De par mon âme qui chante des chansons bêtes et méchantes
J'aurais pas imaginé, qu'un jour dans ma liberté
Se dessine
l'assassine
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7. |
LE RESTE À VIVRE
03:44
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LE RESTE À VIVRE
PAROLES ET MUSIQUE : Johanne Gabriel
Fuir les gens, la masse, et s'il reste un peu de place
dans ton cœur, je partirai sans me retourner
sortir des impasses, me plonger dans ton espace
je voudrais m'évader dans toutes tes libertés
Fuir la populace et ce monde qui me glace
pour l'amour et la Foi qu'il nous reste à sauver
J'dirai même mieux, que l'on se casse en nous deux, nos carapaces
n'ont plus lieu d'exister, plus rien à protéger
REFRAIN
Car le reste à vivre, survivre
pourvu qu'on s'laisse aimer pour de vrai
et le reste à vivre, à suivre
vaut la peine qu'on s'donne sans se marchander
Au nom de nos Pères faire le mieux que l'on espère
et se dire que ça vaut la peine de tout tenter
s'aimer mieux qu'hier, nous offrir simples et sinceres
sinon à quoi ça sert de se faire des bébés
Au nom des Prières, désarmer nos pires colères
qui font de toi à moi les derniers des derniers
s'offrir sans se taire, sans souffrir, sanglots de verre
et faire de toi à moi, la belle union sacrée
REFRAIN
Car le reste à vivre, délivre
pourvu qu'on se donne sans y penser
et le reste à vivre, à suivre
s'laisser aller sans se laisser tomber
Te dire face à face que s'il reste un peu de place
dans ton cœur je partirai sans me retourner
se dire quoi qu'on fasse l'avenir qui nous embrasse
est une maison de pierres qu'on aura pas jeté
REFRAIN
car le reste à vivre, délivre
pourvu qu'on se donne sans y penser
et le reste à vivre à suivre
s'laisser aller sans se laisser tomber
s'laisser aller sans se laisser tomber
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8. |
AILLEURS
03:14
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AILLEURS
Paroles et Musique Johanne GABRIEL
Est ce que tu t imagine un bateau qui dérive une île
Toi qui demande tant qu'on t'foute la paix, qu on t laisse tranquille
Mais si tu pars vraiment je te demande en mendiant l'asile
On s'rait comme des enfants le cœur quand il est grand d'vient fragile
REFRAIN
Se tirer très loin, s'faire un vrai chemin
Ton sourire enfin, mon amour c'est bien
Ailleurs c'est un pays pour rêver et me dire pourvu que tu m'aime Ailleurs quitte à être des condamnés on peut y aller quand même Pourvu que tu m'aime
Est ce que tu t'imagine comme on aurait une vie facile
Si on s'tirait d'ici au soleil loin du bruit d'la ville
On chasserait les cafards les fantômes dans le noir hostiles
On pourrait sans le savoir prendre soin de nos espoirs fébriles
REFRAIN
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9. |
LISBOA
04:11
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LISBOA
PAROLES ET MUSIQUE : Johanne Gabriel
Ça s'éternise le long du Tage, ça sublime, ça partage
des soleils sur la mer
Ça vibre de couleurs aux visages, ça s'préserve des naufrages
dans des bras de Prières
J'y ai gravé le cœur de ma Voix, sur une pierre d'Alfama
Ça chante l'hiver le long du Tage, ça s'donne en héritage
les sourires de la Mère
Ça tient debout même sous les orages, ça défie les nuages
comme le font tous les Pères
J'y ai laissé le son de ma Voix, dans l' Eglise de Graça
REFRAIN
Lisboa Ô si tu savais
combien tes Fados qui me coulent dans mes plaies
me laissent sans voix d'l'autre côté d'la frontière
me laissent seule sur la terre
Lisboa Ô si tu savais
combien toutes tes guerres gagnées à la Paix
me laissent en otage d'l'autre côté d'la frontière
dans les mains de l'hiver
Il était juste une fois... Lisboa
Il était tellement de Joies... Lisboa
Ça vit simplement le long du Tage, ça colère comme un sauvage
mais ça aime sans mystère
Ça rit comme des gosses qui n'ont pas d'âge, sans trêve de bavardages
ça supporte la misère
J'y ai laissé mes envies de toi, au cœur de Lisboa
REFRAIN
Lisboa Ô si tu savais ,
Combien tes oiseaux viennent chanter portugais
à mes rêves ternis d'l'autre côté d'la frontière
et promettent la lumière
Lisboa, Ô si tu savais
combien tes bateaux viennent s'échouer sur mon quai
tes fleurs au fusil d'l'autre côté d'mes prières
sont des cris sur la mer
Je voudrais encore une fois... Lisboa
Je voudrais vivre à ta Foi... Lisboa
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10. |
VOILÀ C'QU'IL EN EST
03:50
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VOILÀ C'QU'IL EN EST
PAROLES ET MUSIQUE : Johanne Gabriel
Dans nos éclats de voix les mots blessent comme du verre
quand ça dépasse nos pensées
On s'fait du mal pour rien à force de barrières
aucune chance pour l'autre de s'approcher
Mais quand on aime faut faire d'la place
à toute la confiance qu'on doit s'donner
une main tendue n'est pas menace
faut savoir la prendre et la donner
sans même y penser... voilà c'qu'il en est
Dans nos éclats de voix rien ne brille ça c'est clair
on finit toujours pas le regretter
on force nos écorces, on n'veut pas s'laisser faire
et crève l'autre dans ses libertés
En amour il n'y a guère de place
à l'orgueil qui fane le verbe aimer
la raison perd de guerre lasse
et mon cœur voudrait nous retrouver
sans rien s'reprocher... voilà c'qu'il en est
INSTRUMENTAL
Dans nos éclats de voix, il pleut les larmes de nos guerres
et on a rien fait pour s'en protéger
on se mutile à coups de nos pas en arrière
et l'inutile dénoue nos doigts liés
Mais comme on s'aime on se surpasse
dans ma main tes doigts viennent effleurer
nos lendemains qui nous embrassent
apprendre à se taire et à rêver
et s 'apprivoiser... voilà c'qu'il en est
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11. |
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LES HEROINES DU QUOTIDIEN
Paroles et Musique Johanne GABRIEL
Les héroïnes du quotidien
ont la tendresse au creux des mains
Ces mains qui soignent jusqu'à t'sauver ,
ces mains qui rassurent les bébés
Elles portent les bébés jusqu'à vieux,
ont de l'amour au fond des yeux
Ces yeux qui pourraient rattraper
toutes les conneries du monde entier
REFRAIN
Elles sont la puissance de vie
du boulot jusque dans leurs lit
Elles assument tout sans qu'on leur donne
de quoi faire sourire les madones
Elles ont la puissance des guerres
sans pour autant jamais la faire
Il y aurait d'quoi les vénérer
mais même ta mère n'a plus d'respect
J'suis pas bien sûr qu'on ait demain
de quoi chanter jusqu'à la fin
Sauf si l'orchestre est féminin
Les héroïnes du quotidien
Elles te supportent sans faire d'éclat,
l'amour résonne jusque dans leurs voix
Ces voix qui pourraient empêcher
à toute la terre de mal tourner
Elles sont si fortes, si toujours là
quand tu vas chialer dans leurs bras
Ces bras qui t'offrent l 'éternité
quand l'avenir du monde se met à trembler
REFRAIN
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12. |
VIENS LÀ
03:33
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VIENS LÀ
PAROLES ET MUSIQUE : Johanne Gabriel
Viens là sur mon histoire défaire mes idées noires
viens là sur mes malheurs défaire mes bleus au cœur
C'est comme si ton espace avait trouvé ma trace
pour faire le monde moins bête qui cogne dans ma tête
mais si j'ouvre ma fenêtre tu trouveras peut-être
les chagrins qui menacent, seule dans ma glace
Mais elle est là
cette musique qui ne cesse de m'embarquer dans son ivresse
elle a tout pigé de mes faiblesses, dans le tempo de ses caresses
elle a fait de ma vie l'hymne à la joie
Viens là pour que résonne tous les plaisirs par tonne
viens là calmer les guerres des âmes qui désespèrent
C'est comme si l'atmosphère réchauffait les hivers
pour faire le monde moins cruel au parfum d'éternel
oui mais si de nos fenêtres on r'gardait mieux la terre
les champs tombés du ciel résonneraient
mais tu es là la musique qui ne cesse de révolter toutes nos paresses
tu as tout pigé de nos faiblesses, compagne de toutes nos richesses
tu as ton armée tout un orchestre pour élever les âmes terrestres
tu as tout chassé jusqu'aux enfers de ta splendeur jusque dans les airs
tu as mit la force et l'allégresse aux cœurs vaillants pour qu'ils s'redressent
tu as fais du tord à nos détresses jeté un sort à nos tristesses
tu as mit dans nos vies l'hymne à la joie
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13. |
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UN GRAND PAS POUR L'HUMANITE
PAROLES ET MUSIQUE : Johanne Gabriel
Allez, vas donc te faire bousculer
par la meute du quartier
par la foule de ta rame
qui en perdent leurs âmes
Allez, vas donc te faire piétiner
pour d'la pâte à tartiner
et t'faire péter la vitrine
sur la promo d'un jean
Ce s'rait bien dommage de s'respecter,
quand y a matière à s'entretuer
quand les gens l'argent peuvent faire ton bonheur
quand les gens l'argent peuvent faire ta fureur
Heureusement que l'on a des fusées,
pour lorsque la terre aura succombé
Il reste les étoiles à souiller...
Un grand pas pour l'humanité
Allez vas t'faire voir dans la forêt
si l'goudron est encore frais
si le béton peut pousser
qu'on puisse respirer
allez vas t'faire voir dans l'ocean
si le plastique pousse dedans
si le pétrole sait nager
qu'on puisse bouffer
Ce s'rait bien dommage de respecter
quand y a matière à tout polluer
quand les gens l'argent peuvent remplir l'espace
quand les gens l'argent te rendent dégueulasse
Heureusement qu'il nous reste les fusées
pour quand la terre aura bien explosé
Il reste les étoiles à crever...
un grand pas pour l'humanité
Instrumental
Quand les gens l'argent ont prit tout l'espace
quand les gens l'argent exterminent les races
heureusement qu'on fabrique des fusées
pour quand la terre ne nous f'ra plus rêver
Il reste Dieu à remplacer...
un grand pas pour l'humanité
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Johanne Gabriel Paris, France
Johanne Gabriel,
artiste française, auteure-compositrice-interprète. Passionnée de musique et
d’écriture
L’appel des Sirènes, son nouvel album de
variété française pop et rockLaissez-vous emporter par cette
signature vocale si particulière
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